Abbé Alejandro Escalante Esteban » Chemin Néocatéchuménal


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Le chemin existe au sein notre unité pastorale depuis plus de vingt ans dans la paroisse du Divin Enfant-Jésus. Le Père Gabriel Beghin, salésien de Don Bosco, a commencé cette itinéraire de redécouverte du baptême il y a 40 ans, et il a permis que ce fruit du Concile Vatican II grandisse progressivement dans notre unité pastorale: il y a actuellement deux communautés composées de familles, de célibataires, de personnes d’âges, de races et de milieu sociaux très différents, qui cheminent ensemble progressivement et par étapes afin rendre visible les signes qui appellent à la FOI, c’est-à-dire l’amour et l’unité.

Le processus actuel de sécularisation a conduit beaucoup de gens à abandonner la Foi et l’Église. Il est, par conséquent, nécessaire d’ouvrir de nouveau un itinéraire de formation au christianisme. Le Chemin Néocatéchuménal ne prétend donc pas constituer un mouvement en soi, mais il veut aider les paroisses à ouvrir une route d’initiation chrétienne vers le Baptême pour (re)découvrir ce que signifie être chrétien. Dans l’approbation de ses Statuts par le Conseil Pontifical pour les Laïcs, le 11 mai 2008, le Saint Siège a dit que « le Chemin néocatéchuménal est au service des Évêques comme une des modalités de réalisation diocésaine de l’initiation chrétienne et de l’éducation permanente de la foi… » (Art. 1, § 2).

Il s’agit donc dans les paroisses d’un instrument au service des évêques pour reconduire à la Foi beaucoup de gens qui l’ont abandonnée. Aujourd’hui, en Occident, beaucoup de diocèses cherchent une catéchèse d’initiation chrétienne pour les adultes. Le Néocatéchuménat représente une modalité de catéchèse et de catéchuménat pour les adultes, qui a déjà donné beaucoup de fruits dans le monde entier.

Pourquoi la catéchèse baptismale est-elle la clef pour évangéliser l’homme aujourd’hui ?

Parce que le baptême nous ouvre les portes de l’Eglise, de notre participation à la nature divine. Comme dit saint Paul, « l’amour du Christ nous presse, à la pensée que, si un seul est mort pour tous alors tous sont morts. Et il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Co 5,14-15).

Le problème de l’homme d’aujourd’hui est qu’à cause du péché originel, il vit tout pour lui-même, il s’est mis au centre de l’univers, en remplaçant Dieu comme centre de son être, et il ne se rend pas compte qu’il vit en esclave, condamné à vivre pour lui-même. Ceci provoque une souffrance profonde, car la vérité est tout autre. La vérité est que Dieu est l’amour total, le don total de soi à l’autre révélé en Jésus Christ ; que l’homme souffre parce qu’il n’aime pas comme le Christ nous aime. Car il sait que le bonheur consiste à vivre dans la vérité, et la vérité c’est l’amour. Et il n’arrive pas à aimer l’autre quand l’autre le détruit par son caractère, par ses manies, par des idées, par son éducation, par son pays d’origine…

Voilà pourquoi le cœur du christianisme, qui est le Sermon sur la Montagne, est l’amour de l’ennemi : « aimez-vous les uns les autres, comme moi je vous ai aimés », dit le Seigneur. « À cet amour, le monde verra que vous, vous êtes mes disciples » (cf. Jn 13,34-35).

Dans une réalité sécularisée qui a perdu la foi, le défi que doit relever l’Église est de revenir au premier modèle apostolique, et qu’apparaissent dans les paroisses des communautés qui puissent susciter la foi dans les autres sans la présupposer. Nous ne pouvons plus nous contenter de continuer seulement à entretenir la pastorale traditionnelle, parce que celle-ci présuppose un minimum de foi. Par exemple, croire que Jésus-Christ est présent dans l’Eucharistie présuppose un minimum de foi. Mais si les gens n’ont plus la foi, il faut que les signes qui sont donnés, appellent à la foi les gens qui ne l’ont pas. Et Jésus-Christ a dit que les gens arriveront à croire s’ils voient l’amour, comme le Christ nous a aimés, et l’unité.

C’est pourquoi le Néocatéchuménat propose une catéchèse pour adultes, afin de permettre de donner, à tous ceux que le Seigneur appellera, de recevoir cet appel à ce que le baptême reçu devienne une réalité vivante, personnelle et communautaire. Cela débute généralement par une série de catéchèse pendant deux mois: un temps fort, au moment de l’Avent ou du Carême, ouvert à tous, pour faire résonner à nouveau une annonce vivante et existentielle de l’Évangile, qui puisse susciter à nouveau un dynamisme de conversion qui nous fasse sortir d’un christianisme de routine.

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Abbé Alejandro Escalante Esteban

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8. Coresponsable Référant Téléphone mobile: 0483088352

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