Notre-Dame de Laeken | Saints Anges | Saint Lambert | Divin Enfant Jésus | Maison Saint Ignace | |
Parvis Notre-Dame 1020 Bxl | Rue du Gaz 61 1020 Bxl | Place Saint-Lambert 1020 Bxl | Avenue Houba de Strooper 761 1020 Bxl | Avenue de Lima, 20 020 Bruxelles | |
Samedi 09/04 Rameaux | 17h00 | / | 17h30 | / | 16h00 |
Dimanche 10/04 Rameaux | 11h15 | 10h00 | / | 10h00 Procession 10h30 Eucharistie | / |
Lundi 11/04 Réconciliation en UP | / | 19h00 | / | / | / |
Mardi 12/04 | Messe Chrismale à la Cathédrale à 19h00 | ||||
Mercredi 13/04 | 17h00 Adoration 17h30 Eucharistie | / | / | 20h00 Catéchèse sur la Veillée Pascale | / |
Jeudi 14/04 Jeudi Saint | 19h30 + Adoration | 18h30 + Adoration | / | 19h00 + Adoration | 16h00 + Adoration |
Vendredi 15/04 Chemin de Croix | 15h00 + sacrement réconciliation | 15h00 + sacrement réconciliation | 15h00 + sacrement réconciliation | 15h00 + sacrement réconciliation | / |
Vendredi 15/04 Vendredi Saint | 19h30 | / | 18h30 | 19h00 | / |
Samedi 16/04 Veillée Pascale | 20h30 | 18h30 | / | * 22H30 | / |
Dimanche 17/04 Pâques | 11H15 | 10h00 | 17h30 | 10h30 | 10h00 |
Lundi 18/04 | / | 10h00 | / | 18h00 | / |
* 11h00 Laudes et rite d’accueil des bébés qui seront baptisés pendant la Veillée Pascale |
Notre désir est de donner largement ce que l’on a reçu et ce que l’on vit, pour propager encore davantage la Bonne Nouvelle à tous ceux qui veulent bien y être réceptifs… Le champ est vaste !
vous pouvez également la retrouver rapidement sur le site en sélectionnant le logo « youtube » dans la barre des « liens sociaux »
Toute l’équipe du service communication vous souhaite d’ors et déjà un très bon visionnage,
PS: si vous êtes intéresse par la technique et/ou vous avez un charisme pour le vidéo, n’hésiter à rejoindre notre équipe de cameraman !
Cette personne, cette femme, n’est pas du « cercle » ou bien je dirais dans le contexte actuel du virus convid-19 que nous vivons actuellement. Elle ne fait pas partie de la « bulle » sociale, des convertis à la Parole d’Amour que proclame Jésus Christ. Et pourtant cette femme poussée par l’amour infini qu’elle a pour sa fille, n’hésite pas à supplier le Seigneur, fils de David, pour la guérison de sa chère fille qui est tourmentée par un démon. Elle Le supplie. Elle crie pour faire monter sa voie jusqu’à celui en qui elle a mis son espérance. Elle se met à ses pieds. Elle ose, crier, engager un dialogue avec Jésus, qui à première vue, semble retissant. En tout cas, à mes yeux, Il me semble dur envers cette maman qui intercède pour la libération de son cher enfant. Elle répond avec courage aux épreuves, questions, du Christ. Les disciples interviennent. Après ce dialogue musclé, Jésus voit en elle une foi très grande, une foi remplie d’amour.
Par cette rencontre surprenante d’une « étrangère » avec Jésus entouré de ses disciples, Jésus nous montre comment devrait être notre prière. Une prière pleine foi, avec audace, avec un cœur brûlant d’amour, et une persévérance confiante. Jésus bénit cette maman par ces paroles … Femme grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux… !
Dieu Amour aime toute l’humanité d’un même amour et se révèle par Jésus Christ à toute personne qui se tourne vers Lui. Jésus manifeste la miséricorde de Dieu, père aimant. Il guérit nos blessures, nos emprisonnements, nos maladies de toute sorte.
En ce temps de pandémie mondiale de coronavirus covid-19, continuons à supplier, à prier et à agir afin que l’Esprit Saint éclaire les scientifiques, les chercheurs et les personnes de bonne volonté à trouver les moyens pour éradiquer ce fléau meurtrier mondial. Soyons solidaires dans le Bien et responsables les uns des autres.
Ecoutons le cri des éprouvés, des démunis, des isolés, des personnes qui meurent de faim, qui sont sans toit, qui errent dans les rues, qui vivent tant d’injustices, qui sont jetées dans les rues pour des raisons d’opinion politique ou religieuse, des catastrophes climatiques, la sécheresse…
Prions avec persévérance et confiance en Christ pour que l’humanité retrouve sa dignité, se tourne vers l’essentiel de la vie et vive en paix dans la grâce de Dieu qui est Amour et Charité.
Ce passage d’Evangile que nous avons lu et médité en ce dimanche, à l’Eucharistie dominicale, nous interpelle et nous invite, dans le dialogue, la bienveillance et le discernement à partager autour de nous, là où nous vivons, dans l’Eglise, la famille, le voisinage, l’Evangile de Jésus Christ, qui comble toutes nos attentes et demandes lui adressées avec une foi brûlante et une persévérance humble.
Marija
]]>Toute la vie se joue toujours entre 2 pôles : la confiance et la peur. Et l’évangile que nous venons d’entendre en est une belle illustration. Car il s’agit au fond d’une invitation à passer de la rive de la peur à celle de la confiance.
La scène commence par une certaine violence : Jésus rompt avec la foule qu’Il vient de rassasier et oblige ses disciples à prendre le large, à se tourner résolument vers la mission auprès des païens. Comme un « coup de pied au fesses » pédagogique, Il envoie ses disciples en mission, sans Lui physiquement, mais avec Lui spirituellement car Il se retire à l’écart pour prier.
Il peut nous arriver frères et sœurs de connaître ce sentiment où nous nous sentons loin du rivage rassurant de nos repères, où nous nous battons contre des vents contraires, où nous connaissons la nuit, l’incertitude, l’angoisse d’une maladie qui surgit soudainement d’on ne sait où et qui s’abat comme un coup de tonnerre sur notre existence. Dans ces moments-là, n’oublions pas que Jésus comme dans l’évangile d’aujourd’hui prie pour nous, qu’Il est bien là ! Cela ne supprime pas les tempêtes, mais cela nous aide à les traverser. Il est comme cette brise légère que le prophète Elie sentait sur son visage dans la première lecture.
C’est alors que Jésus vint à eux en marchant sur les eaux.
Cà, c’est l’incarnation : un Dieu qui se fait proche de l’humain, qui vient Lui-même pour s’incarner en nous.
C’est au moment où tout fait craindre le naufrage des disciples, que Jésus apparaît au milieu des eaux, que dis-je non pas ‘au milieu’ des eaux, mais ‘sur’ les eaux. Quand on sait que dans la pensée juive de l’époque, toute étendue d’eau symbolise les puissances du mal et de la mort, on peut voir dans la marche de Jésus sur les eaux, l’affirmation de la puissance du Christ plus fort que le mal et la mort ! C’est bien ainsi que j’entends la phrase de notre credo ‘il est descendu aux enfers.’ Oui, j’en ai la conviction, Jésus est présent dans nos nuits, au cœur de nos galères, dans nos enfers, pour y apporter sa douce présence rassurante et ressuscitante. J’en ai fait moi-même l’expérience : aussi bas qu’on puisse tomber, on ne peut pas tomber plus bas que dans les bras de Dieu !
N’enfonçant pas dans les eaux, Jésus prononce alors cette parole magnifique : Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur !
Confiance est le premier mot de la phrase, peur est le dernier. Entre les deux, il y a Celui qui permet de passer du dernier mot au premier, de la peur à la confiance : c’est Moi, Jésus !
Pour beaucoup de gens, croire doit s’apparenter à quelque chose de rassurant, de calme, un de ces exutoires qui apaise la douleur quand on ne parle pas d’opium pour le peuple…
Bref tout semble couler de source. Or ce n’est pas cela, car la foi n’exclut pas de gros moments de tempêtes, de luttes et de doute.
Oui quand vient la nuit de la souffrance physique, de l’échec, de l’abandon, de la trahison, de la solitude, comment croire que Jésus comme par un coup de baguette magique va nous tirer de là ? C’est là que nous sommes invités à réfléchir à la confiance que nous faisons en Jésus. Oui ou non, est-ce que je crois que Jésus peut me sauver ?
Quand Jésus dit Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur, Il nous dit : C’est moi qui vais avancer avec toi, à travers tes tempêtes et tes nuits. C’est moi qui vais vivre à tes côtés, avec toi, laisse-moi tout simplement un peu de place. Est-ce que les choses changent pour autant ? Non pas les choses, mais ma façon de les affronter, de les traverser. Alors nous arrivons à porter ce qui nous paraissait jusque là impossible à porter puisque c’est Jésus lui-même qui nous porte !
Pierre dans son élan, veut expérimenter lui aussi que croire en Jésus, c’est du solide, que cela tient bon ! Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l’eau. Arrive alors la seconde parole de Jésus : Viens. Et Pierre se jette à l’eau. C’est formidable au début de marcher vers le Christ, il semble qu’on s’est élevé un peu au dessus des problèmes pour planer, qu’on a trouvé le truc pour surmonter toutes les vagues.
C’est l’élan des premiers temps que connaissent les convertis comme les amoureux. Mais bien vite la peur reprend le dessus : voyant qu’il y avait du vent, il eut peur.
Lorsque Pierre quitte Jésus des yeux pour regarder le vent,
il coule ! Comme Pierre, voilà une belle invitation pour nous à ne jamais quitter Jésus des yeux, par des temps de prière et de méditation.
J’aime le cri de Pierre : Seigneur sauve-moi. C’est le cri de la prière : seuls ceux qui ressentent le besoin d’être sauvé savent le prix du salut ! Seuls ceux qui se savent malades peuvent connaître le bonheur d’être guéri ! Prier, c’est souvent crier son impuissance face aux tempêtes de la vie !
Puis vient la confession de foi au terme de cette aventure : Vraiment, Tu es le Fils de Dieu. C’est une proclamation de foi vécue et non récitée, un cri qui vient du cœur et non de la tête !
Et vous frères et sœurs que diriez-vous ? Quels sont vos propres mots devant l’œuvre de Dieu en vous ? La foi est toujours une réponse personnelle à la parole du Christ viens ! Et la réponse, c’est de se jeter à l’eau, les yeux rivés sur Jésus. Voilà comment Jésus à aidé ses disciples à passer sur cette ‘autre rive’ de la foi qui est cette confiance inébranlable en Lui, en sa proximité au cœur des plus grandes tempêtes de la vie. Tel me semble être le chemin intérieur que Jésus veut nous faire parcourir : du cri du désespoir au cri de la foi pour rencontrer le Ressuscité bien vivant, toujours déjà-là à nos côtés.
P. Mohan
]]>Quel trésor ?
Le texte nous montre que l’on cherche une chose enfouie, cachée dans un ensemble ; le trésor dans un champ, les perles dans une collection, les bons poissons dans la mer
Il s’agit de chercher, de trouver dans notre vie présente le Royaume des Cieux, nous dit Jésus. Ce trésor est caché car il n’est pas « superficiel », mais il change nos vies en « profondeur » et est source de vie éternelle.
Une joie profonde
Sa caractéristique principale : sa découverte suscite une joie intense, profonde et durable. Celui ou celle qui prend un engagement de vie ou qui se dévoue pour soigner un enfant, une personne handicapée, ou pour réaliser un projet d’entraide… entrevoit déjà ce qu’est cette joie du don de soi, malgré tous les sacrifices que cela implique. Certes des non chrétiens peuvent aussi l’expérimenter. Mais Jésus nous montre la voie par le don total de sa vie. Savoir que Dieu nous aime à ce point ne peut que nous combler de joie.
Un choix radical
Autre caractéristique : ce Royaume qui nous est donné demande un effort de notre part (labourer, chercher activement, pêcher et trier) avant de le trouver. Ensuite, cette Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu mérite que nous sacrifiions tout le reste. Sacrifier signifie » se priver de quelque chose au bénéfice de ce que l’on trouve plus précieux » (et donc que l’on « fait sacré ») Mettre Jésus à la première place implique parfois des détachements et renoncements mais dans la joie de la communion avec Lui.
Un choix de vie
Le Royaume mérite qu’on y consacre toute sa vie. Dans l’Evangile Jésus se montre patient envers ceux qui le suivent car il connaît nos faiblesses et la Miséricorde du Père. Mais il se montre aussi empressé car il sait que la route est longue et qu’il ne faut pas tarder à se mettre en marche. Et s’il nous arrive de tomber, nos arrêts sur le chemin ne doivent pas remettre celui-ci en cause. « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice »
Les poissons (V. 47 – 50)
Nous n’aimons sans doute pas beaucoup l’image sévère du tri du poisson. Mais le jugement dernier, avec la possibilité de la damnation , doit nous inciter à nous mettre en mouvement car nous sommes tous pécheurs (et pêcheurs d’hommes).
Comme pour le bon grain et l’ivraie, ce n’est pas à nous de faire le tri entre les personnes : un tel est bon, l’autre est mauvais. Trions plutôt ce qui est dans notre coeur : rejetons ce qui est non essentiel (comme l’on disait pendant le confinement) pour faire de la place au trésor que Dieu nous donne.
De l’ancien et du nouveau (v. 51,52)
De ce trésor, nous pouvons tirer de l’ancien, nous dit le texte. La Loi de Moïse (le décalogue), la loi naturelle (ne pas faire de tort à son prochain…) restent valables. Saint Matthieu, qui écrivait pour une communauté d’origine juive y était sensible. Mais nous sommes aussi appelés à en tirer du nouveau : c’est Jésus-Christ qui nous sauve.
Ce trésor, Dieu l’a mis à la disposition de toutes les femmes et tous les hommes . Nous, chrétiens, nous ne sommes pas meilleurs que les autres mais nous savons qui il est : Jésus-Christ, Fils de Dieu, Chemin, Vérité et Vie. A nous de l’accueillir, de l’annoncer et de le partager, avec l’aide de l’Esprit-Saint.
Bonne chasse au trésor !
Bernard
]]>Il nous parle d’aimer : être aimé/e (se savoir aimé/e) et aimer.
Cela touche tout notre Etre : corps, âme et esprit comme l’écrit Paul dans sa 1ère lettre aux Thessaloniciens 5, 23.
Ainsi l’expérience de l’Amour de Dieu touche concerne toute notre Personne.
Dans sa 1ère lettre 4, 8 l’Apôtre Jean, le disciple qui se pencha sur la poitrine de Jésus, écrit : « Dieu est Amour ». C’est en demeurant en Dieu qu’on aime car on se découvre aimé/e. Et quand on se sait aimé/e profondément, inconditionnellement tel qu’on est, on n’a plus besoin de justifier sa vie. On est alors disponible pour se tourner vers les autres.
L’Amour de Dieu libère le cœur pour aimer de l’Amour même de Jésus.
L’amour n’est plus alors tourné vers un attachement narcissique, tourné uniquement vers soi-même.
L’Amour de Jésus est Libérateur pour alors vivre nos relations familiales et humaines de façon plus vraies, plus justes car libérées.
Comme disciple de Jésus, Jésus nous invite à porter notre croix. Ca ne signifie nullement se précipiter, tête baissée vers la souffrance, car Jésus ne l’a pas fait ni ordonné. Mais ça signifie assumer, dans la Foi, les conséquences de notre fidélité. Il y a un certain renoncement, un crucifiement qui débouche sur une libération heureuse.
Dans les Actes des Apôtres, il y a ce verset « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » Ac. 20,35. L’expérimenter, nous le fait découvrir, redécouvrir de l’intérieur.
Dans la Joie de Christ-Ressuscité, qui Re-Suscite en nous l’Amour,
Jean-Paul
]]>Comme Sandrine, le disait lors de son mot d’accueil, nous sommes heureux de pouvoir de nouveau nous rencontrer « en chair et en os ». Nos rencontres virtuelles par WhatsApp, nous ont certes permis de rester en contact, de faire « communauté », mais en tant qu’être humain, nous avons besoin de face-à-face bien réel avec les autres! C’est un peu le sens de cet Évangile et nous y reviendrons.
Mais avant, j’aimerai revenir sur autres enseignements de ce confinement. Il a réactivé au sein de nos communautés des vieux clivages que l’on croyait cicatrisés ? Le catholicisme, même au sein de nos Églises de sélection, est un univers bien plus pluriel que l’on ne le pense, avec beaucoup de sensibilités différentes « . Des sensibilités différentes notamment, à l’égard de la messe. « J’observe qu’il y a deux grandes polarités dans les attentes :
* une attente de transcendance, la messe c’est un moment d’accès bidirectionnel à Dieu qui suppose une forme d’extraction hors du monde
* et une autre polarité où la messe est plutôt un moment d’assomption du monde, et non une rupture avec le monde.
Ceux qui sont en attente de transcendance ont beaucoup protesté contre la suspension des messes, car ils considèrent que le salut est toujours supérieur à la santé. Ils ont eu la nette impression que ces compromis avec le pouvoir civil contribuaient à relativiser la transcendance divine. Pour eux le Christ et donc les Chrétiens, ses disciples n’ont pas vocation à être servile au monde Civil
De l’autre côté, ceux qui pensent que ce qui s’expérimente dans la messe est avant tout un moment de communion des hommes en Dieu, ces personnes ont vécu cette suspension de manière beaucoup plus sereine. Pour eux, c’est une forme de renoncement, de sacrifice de soi par amour des autres et quelque part, cela renouvelle d’une manière actualisée la geste christique, c’est-à-dire le sacrifice de soi par amour d’autrui ».
Peu peuvent affirmer s’être retrouvé entièrement dans une polarité ou l’autre, c’est souvent plus compliqué, on se laisse parfois entrainer au gré des discutions vers l’un ou l’autre clivage.
Maintenant, prenons conscience que si cela n’a pas été facile pendant cette période pour nous de se situer, de donner sens à notre pratique religieuse, il ne faut pas oublier que le catholicisme s’étend bien au-delà des seuls pratiquants que nous sommes. Le contexte de confinement a aussi atteint et peut-être bien plus, les catholiques « saisonniers ». En temps normal, la messe des Rameaux, la veillée pascale, la messe de Pâques et dans une moindre mesure la Pentecôte et l’ascension sont dans nos 4 paroisses une occasion de multiplier les effectifs. Sans oublie tous les sacrements : baptême, mariage, confirmation, messes d’enterrements » Un des enjeux du déconfinement sera aussi que nous puissions tous, à partir de nos questions sur la présence réel du Christ lors des célébrations, lors nos sacrements, devenir un lien de contact avec cette multitude de catholiques qu’on n’entend pas, car très souvent ils ont du mal à expliquer leur foi, leur rapport à l’église, parce qu’ils ont parfois un sentiment d’illégitimité. Il va aussi falloir retrousser nos manches et aller leur rencontre.
« Le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour la vie du monde »
Vie divine à laquelle notre monde peut avoir part.
Il n’y a là rien de magique, l’Eucharistie ce n’est pas comme ces arbres à clou dans la Wallonie de mon enfance ou l’on cloue une loque pour être guéri ! L’Eucharistie ce n’est pas – et ce ne peut pas être – cela.
Ce corps du Christ donne la vie au monde, mais jamais il ne la donnera sans nous, sans que nous le relevions, sans que nous l’aimions, sans que nous le recevions.
Quelle est la toute première condition pour que cette Eucharistie porte son fruit, c’est d’abord que nous en ayons faim !
Et c’est là certainement la condition la plus difficile à atteindre dans notre société, Ils l’ont aimé, ils en ont eu faim et ils veulent que ce corps demeure avec eux.
Pourtant c’est qu’ainsi que nous pouvons comprendre cette magnifique parole de la première lecture :
« Il t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait connaître même l’esclavage, il t’a fait sentir la faim et t’as donné la manne à manger. »
Le Seigneur, nous ne savons que trop, nous fait passer par la faim, par des déserts, pour qu’enfin nous désirions cette nourriture. Désert du coeur, où nous expérimentons la solitude, désert de la tentation où nous sommes prêts à tomber, désert aussi de la fatigue en ce fin de confinement qui épuise notre patience, désert de la maladie.
Seigneur, où trouverais-je ma force dans tout cela ? Dans ton corps, dans ton sang, car ils viennent nourrir le point le plus intime de mon âme et m’apportent la paix.
L’Eucharistie, c’est une nourriture, chers frères et soeurs, elle exige de nous cette faim, mais elle exige aussi un programme. A quoi sert de nous nourrir si nous n’agissons pas ? On devient obèse. Autrement dit, la nourriture se retourne contre nous.
Ainsi en est-il de l’Eucharistie. Le premier point de ce programme de vie, c’est l’entente, la fraternité. La deuxième lecture nous le dit :
« Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps. »
Sinon, je serai clair, l’Eucharistie ne sert de rien, elle se retourne contre nous. Alors regardons dans notre cœur si nous avons quelque rancœur contre quelqu’un, quelque apriori par rapport à sa couleur, son sexe, ses préférences, si nous avons un manque de pardon, ou si nous n’avons nous-mêmes pas pardonné à quelqu’un, si nous n’avons pas demandé pardon … Alors mettons de l’ordre dans notre cœur avec cela, c’est la porte d’entrée.
Une foi cette porte d’entrée franchie, on découvre que l’Eucharistie est un programme pour la mission et pour la charité.
Nous n’avons pas à recevoir ce corps sans qu’il s’épanouisse en geste de charité, de sollicitude pour ceux qui nous entourent, d’attention.
Trop vite nous sommes comme Lazare, plutôt comme ce riche qui laisse Lazare à sa porte et qui ne le voit pas. Et je le dis d’abord pour moi. Nos sociétés riches et repues sont des sociétés aveugles. Aveugles au drame de la misère dans le monde. Simplement de l’essence à notre cœur s’endurcir.
Jean-Paul II le disait avec ô combien de force :
« Ne l’oubliez jamais, le Christ qui vient à nous sous les espèces consacrées est le même qui vient à notre rencontre dans les événements de la vie quotidienne. Il est dans le pauvre qui tend la main, dans celui qui souffre et implore de l’aide, il est dans le frère qui nous demande d’être disponible et attend notre accueil. Il est dans l’homme le plus petit, le plus vulnérable. Évangéliser, c’est reconnaître le Christ sous les espèces du frère, de la sœur, et le traiter avec le respect que nous portons au Saint-Sacrement. »
Jacky
]]>A l’exception de La Maison St Ignace et des Résidences
Depuis que c’est officiel, nous sommes sur le pied de guerre pour mettre en place les protocoles sanitaires que nous avions déjà élaborés. Nous avons bien conscience que cette première semaine servira de test et nous corrigerons et améliorerons selon les enseignements de ces premières célébrations.
www.josephcardijn.be/horaires/
À l’entrée de l’église, chacun devra se laver les mains avec une solution hydroalcoolique. Notamment grâce au vicariat et à des dons par des paroissiens, nous avons pu réunir suffisamment de gel et les distributeurs.
Le nombre de personne sera limité à 100 personnes par célébration. Entre chaque famille le distance sera au minimum de 1,5m (deux chaises de libres)
Pour la communion, le choix a été fait en réunion de demander aux fidèles de ne pas se déplacer et ce sont les prêtres et ministres qui iront porter la communion, directement à chacun à sa place. Cela sera d’autant plus facile qu’une rangée sur deux de chaise sera enlevée.
Concernant les chants, devant les recommandations et les difficultés de les mettre en application, il sera demandé aux paroissiens d’encore un peu patienter avant de retrouver le faste de nos messes chantées.
Les moments de convivialités, si importants aux célébrations dans notre UP, n’ont pas été oubliés, mais là aussi il faudra encore être patient. Les rencontres fraternelles font encore l’objet d’analyse pour parvenir à les mettre en adéquation avec les recommandations.
]]>avec Jésus-Ressuscité. Alors qu’elle est en pleurs, elle fait l’expérience de revivre lorsque Jésus l’appelle par son nom. Jésus, ayant traversé la mort, vient vers les siens en tissant une relation personnelle avec chacun.
Ainsi toi qui me lis, Jésus t’appelle par ton prénom pour te dire : « Mon enfant, Je
t’aime ! Je ne t’abandonnerai jamais ! »
*) Dans l’Evangile de ce 2ème dimanche après Pâques, en Jean (20, 19-31), les disciples sont rassemblés, sans Thomas. Ils sont enfermés par peur des Juifs. Comme on les comprend !
– Enfermés dans leur tristesse, leur déception : « Lui, Jésus qui faisait le bien, Lui qui nous a
tant aimés, que nous avons tant aimé, pourquoi devait-il mourir ? »
– Enfermés donc sur eux-mêmes, dans le passé, marqués par leur expérience déçue.
*) La peur nous habite aussi quand on pense aux difficultés familiales, à l’avenir incertain,
le chômage, l’exclusion sociale, la santé, la maladie (Pandémie due au COVID-19). Il n’est pas rare qu’on se surprenne à dire : « Que va-t-il encore nous arriver ? Où cela va-t-il nous mener ? L’avenir est bouché ! »
*) Et voici que se produit le plus l’Inattendu !
– Jésus vient rejoindre ses disciples dans leur peur, leur crainte, leur désarroi, leur
emprisonnement. Par 3 fois, Il leur dit : « la Paix soit avec vous ! »
°La Paix de Jésus qui pacifie l’être humain assoiffé de paix. Les tensions sont encore là et
la Paix de Jésus vient pacifier le coeur pour vivre ces moments difficiles.
– Jésus fait aussi le dont de l’Esprit aux Apôtres. Ils reçoivent ainsi la Mission de remettre les
péchés, de libérer les cœurs enfermés sur eux-mêmes car ne pouvant pas croire que
Dieu est Miséricorde, Pardon.
°Que de situations n’avons-nous pas vécu ou vivons-nous peut-être encore maintenant qui
nous empêchent de croire que Jésus-Christ vient, par sa Résurrection, Re-Susciter la vie
en nous ! Jésus nous appelle à Lui donner tous les freins qui nous paralysent dans notre
Elan vers Lui.
*) A la suite de Thomas, que son incrédulité nous rend si proche de lui, ayant fait cette
expérience de la Rencontre avec Jésus-Ressuscité, nous crions, dans la foi :
« Mon Seigneur et mon Dieu », je crois en Toi, je T’aime.
Nous sentirons monter en nous le désir de plus Vivre car tellement aimés !
Jean-Paul
]]>Depuis toujours, la cécité a fait partie de ces handicaps les plus horribles qui puissent frapper un être humain. Ne pas avoir le bonheur de voir les siens, ses parents d’abord, ses enfants et ses amis ensuite est certainement quelque chose d’horrible à vivre. La chose est encore supportable lorsqu’on est né aveugle, puisqu’on n’a jamais vu ce qu’était réellement le monde, mais lorsqu’on le devient suite à une maladie ou au poids de l’âge, c’est franchement insupportable à vivre !
Depuis le nuit des temps, l’homme a aussi cherché à voir Dieu. Voir les hommes et les choses qui nous entourent voilà qui est bien simple, il suffit d’avoir de bons yeux pour cela, mais quand ils ‘agit de voir l’Invisible ou Celui qui est caché aux yeux des mortels que nous sommes, c’est une autre paire de manche ! Ce n’était déjà pas évident pour les plus grands saints. Même ces âmes choisies, elles qui bien souvent ont consacré toute leur vie à rechercher Dieu et qui ont parfois eu des signes bien concrets de sa présence dans leur existence, parlent néanmoins de longues périodes de sécheresse et d’aridité, voire de total isolement. Saint Jean de la Croix, le réformateur du Carmel et l’un des plus grands mystiques que notre Eglise ait jamais connu, a lui-même écrit à propos de la vie de prière une œuvre portant le titre très révélateur de la nuit obscure.
Voir Dieu ! que cela doit être beau ! Mais est-ce vraiment possible ici-bas ? Beaucoup de gens me disent qu’ils ont du mal à prier. C’est quelque chose de tellement abstrait, on a vraiment l’impression d’être devant un mur. Est-ce qu’il y a donc vraiment quelqu’un qui nous écoute là derrière ou bien est-ce plutôt un besoin psychologique de l’homme qui le pousse à inventer un Dieu pour trouver une consolation à ses problèmes ? En guérissant l’aveugle-né, Jésus veut non seulement guérir physiquement un pauvre malheureux, mais surtout Il veut clairement faire voir et sentir aux Juifs qu’Il est Lui le visage de Dieu, que c’est en croyant en Lui que l’on trouve la vraie lumière et la véritable réponse à tous nos doutes sur la présence divine à nos côtés. Oui heureux qui croit sans avoir vu dira-t-Il à Thomas qui doutait de sa résurrection.
Il y a quelques temps, je recevais chez moi un jeune qui se posait énormément de questions à propos de Dieu. Cela lui semblait être un véritable casse-tête. Pourquoi ci et pourquoi çà ? Il n’y avait comme pas de fin à toutes ces interrogations. Une fois que j’en eu terminé de répondre à toutes ses questions, je lui demandai à tout hasard s’il lui arrivait de prier. ‘Non’ –me dit-il- ou alors très rarement.’
Voyez-vous frères et soeurs, c’est symptomatique de notre génération qui est habituée à pousser sur un bouton pour voir une image apparaître sur son écran.
On veut voir Dieu tout de suite et sans faire d’efforts pour Le voir, alors on ne peut qu’être déçu car Dieu ne marche pas à ce petit jeu-là. Pour voir Dieu, pour guérir de cette cécité-là,
il faut la foi et donc il faut la prière car elle affermit notre foi.
La foi est toujours un don de Dieu. Ce n’est pas quelque chose que l’on obtient à force de se poser des questions. Même s’il est légitime de laisser à la raison toute sa place dans la démarche de foi, il est essentiel de se présenter à Dieu les mains vides, avec un cœur grand ouvert et de Le laisser nous toucher dans la prière.
A l’aveugle-né qu’Il guérit, Jésus ne pose qu’une question, mais elle est essentielle : Crois-tu au Fils de l’Homme ?
Et l’autre de répondre comme un homme d’aujourd’hui avec tout son esprit et toute son intelligence: Et qui est-Il Seigneur pour que je croie en Lui ? Jésus de répondre :
Tu le vois, c’est Lui qui te parle.
A nous de nous laisser toucher par Dieu et de Le prier avec tout notre cœur en disant comme lui : Je crois Seigneur.
Dieu n’est jamais loin de nous. Il n’attend pas grand chose pour se laisser voir…
Si nous prenons vraiment les moyens et le temps pour qu’Il se fasse sentir, alors nous découvrirons sa présence dans nos vies, nous viendrons à la messe avec des ailes, nos moments de prière ne nous paraîtront plus ennuyeux et lassants, mais notre vie de prière deviendra intense et profonde et nous n’aurons pas peur du regard des autres pour nous prosterner devant Lui.
Père Mohan
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