Abbé Jacques Mommens » Sacrement des Malades


« Une grande foule le suivait, à la vue des signes qu’il opérait sur les malades. » (Jn 6,2)
 

La maladie et la mort sont un mystère pour l’esprit et le cœur de l’homme. Pour le chrétien, ce n’est pas éluder le mystère, mais l’assumer, que d’affirmer : Dieu n’a pas voulu la maladie, de même qu’il n’a pas fait la mort (Sag. 1, 13). L’une et l’autre sont entrées dans le monde par le péché ; non que chacun supporte dans la maladie qu’il peut éprouver la punition d’une faute personnelle, mais parce que la maladie est un mal et que le mal est entré dans le monde par le péché. Pour le chrétien, c’est aller au plus profond du mystère que de contempler la croix de Jésus : la maladie et la mort doivent avoir une signification ; vécues dans l’amour, elles doivent avoir une valeur, puisque Dieu, qui est Amour, a voulu que son Fils meure dans un grand cri (Hébr 5, 7).

Au long de sa vie terrestre, Jésus a toujours manifesté aux malades un amour de prédilection, car il trouvait en eux ces pauvres à qui il venait annoncer en priorité le message du salut. En guérissant certains d’entre eux, il disait à tous sa sollicitude. Retourné près du Père, il ne les abandonne pas. Dans sa prière ininterrompue pour ses frères, il n’oublie pas les membres de son Corps qui communient plus intimement à son sacrifice rédempteur. Il les confie à la communauté des croyants, pour qu’elle en prenne soin et, par elle, il vient à eux dans les sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation. À ceux qui sont atteints d’une maladie grave, il offre le sacrement de réconfort, celui de l’Onction des malades.

Abbé Jacques Mommens

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