Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Tu aimeras ton prochain (Mc 12, 28b-34)


Les mots de Jésus dans cet évangile ont déjà été entendus, et nous posons encore la question : Jésus, que dois-je faire ?  Les situations de la vie sont parfois difficiles et, à tout âge des décisions sont à prendre et des questions se posent.

Le scribe du jour est franc et, sous un air naïf, il interroge – il connaît en fait déjà la réponse : «  Quel est le premier de tous les commandements ? » La réponse jaillit…Aimer de toute sa force et de toute son intelligence, Dieu et son prochain. Et c’est là que la parole de Jésus peut nous toucher comme un appel à aimer, maintenant, comme il aime. Cela vaut mieux que tous les sacrifices. La preuve est que personne n’ose plus interroger Jésus ensuite.

 

Le Christ est celui qui fait directement alliance avec nous. Il sauve, il réconcilie et il est vivant pour nous donner la vie. L’eucharistie n’est pas un nouveau sacrifice mais une mémoire du sacrifice unique que le Christ a vécu et qui nous a sauvés une fois pour toutes. En revanche, nous avons besoin d’en faire mémoire pour revigorer nos forces, nos intelligences.

 

La crainte de Dieu citée dans l’Ancien Testament n’est pas une peur humaine mais une véritable fascination suscitée par ce qu’il est. Cette émotion profonde trouble nos cœurs si elle est sincère, mais elle nous attire à lui pour donner, dans nos vies, bonheur et fécondité. La parole de Dieu est gravée dans notre cœur.

 

Bernadette.

 

Texte inspiré d’un commentaire de Tommy Scholtes

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