« Le publicain redescendit dans sa maison ; c’est lui qui était devenu juste, plutôt que le pharisien » (Lc 18, 9-14)


27.10.2019

Nous savons que Jésus aime tout le monde et ne fait pas de différence entre les personnes : il accueille aussi bien les pharisiens Nicodème et Simon, que Marie Madeleine, la pécheresse publique, les enfants, les malades, la femme adultère, la samaritaine, les veuves, les publicains et les pécheurs.

Jésus nous montre comment il souhaite que nous soyons et pour nous le faire comprendre  il nous dévoile cette parabole, très parlante de deux hommes : l’un qui s’estime juste et l’autre qui est conscient d’être pécheur et supplie Dieu de le pardonner et de lui être favorable.

Deux attitudes bien différentes !  L’un rempli de lui-même, l’autre humble.

Tous les deux sont allés à la synagogue pour prier.  L’un pour déclarer qu’il remplit son « devoir » envers Dieu à tous les points de vue et se croit supérieur aux autres et vient se montrer  devant Dieu  tout fier et parfait, et l’autre qui n’ose même pas lever les yeux vers Dieu mais qui lui demande de le prendre en grâce.

 Par ces deux attitudes, le Seigneur veut nous faire réfléchir sur la place que nous occupons dans notre monde et sur les relations que nous devons avoir avec Dieu et avec les autres.

Quelles sont nos attitudes vis-à-vis de Dieu, de l’Eglise, de notre prochain, du monde ?

Est-ce que je me compare aux autres  et  les sous-estime ?

Suis-je conscient de mon péché, de mes faiblesses, de mes manques d’amour ?

Est-ce que je crois que Dieu est amour et plein de miséricorde ?

Jésus nous dit clairement ce qui plaît à Dieu.  C’est l’humilité.  Nous savons qu’il n’y a pas d’amour vrai sans humilité, humilité envers Dieu et envers les autres.  L’humilité nous aide à faire « famille »,  famille du Christ, en Eglise.  Une Eglise ouverte à tous, dans laquelle chacun a une place bien spéciale, un service bien particulier à rendre pour le bien commun.  Nous sommes appelés à faire communauté et à être envoyés, à être missionnaires sous  l’action de l’Esprit de Jésus.   En d’autres termes, « … Si l’Eglise est un jardin, les chrétiens en sont les plantes et les fleurs vivantes.  Aucune n’est de trop, chacune a sa place et sa fonction, toutes ont la même vocation de base et la même mission : recevoir de Dieu leur beauté, pour faire resplendir son visage parmi les  hommes… » (François Corrignan « Mettez votre cœur au large »Artège Poche)

Dieu ne condamne pas, Il pardonne.  Il ne punit pas, Il libère.  Dieu guérit et redonne espoir.

Par la prière humble et confiante nous permettons à  Dieu de nous rendre justes, saints.

Bonne route sur le chemin de la sainteté, à laquelle nous sommes appelés !

                                                           Marija

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